Frigorifix a écrit :Utilisée deux fois, 85% d'atténuation en 2 jours 1/2 les deux fois. Pitché à 2 sachets au delà de 1.060. Pas de lag particulier, 4 ou 5h maxi.
Merci pour ces précisions.
Et le rendu ? Fruitée ? A comparer avec une Vermont Yeast ?
Dr Rom a écrit :j’ignorais complétement cette histoire d''amyloglucosidase. très intéressant.
Fais une recherche sur le fofo, Bellebouche explique cela mieux que moi
Dr Rom a écrit :qu'est ce que tu veux dire par "continuent d'ajouter le houblons" ? ça m’intéresse à fond cette technique tu peux en dire plus où donner un lien qui précise la technique ?
Je n'ai pas de référence précise à donner. Scott Janish en parle dans son livre "The new IPA". C'est aussi ce que m'a expliqué un ami pro.
On distingue deux types de dryhopping :
- Le "statique", celui que nous pratiquons le plus couramment, nous les amateurs, qui consiste à ajouter le houblon en fermenteur et laisser faire la nature.
- Le "dynamique", plusieurs méthodes que je ne connais pas en détail et plus particulièrement pratiqué par les professionnels. Le houblonnage au hopgun par exemple, le houblon n'est pas introduit en fermenteur, c'est la bière qui le traverse dans ce contenant pour le faire diffuser, "éclater".
Une autre technique (celle que j'évoquais) consiste à ajouter le houblon en fermenteur mais mettre la bière en mouvement soit via une pompe de recirculation, soit via un courant de CO2 introduit en fond de fermenteur.
Bref, à notre niveau (tout du moins le mien
), cela me paraît compliqué à mettre en oeuvre.
Je voulais juste ajouter pour ne pas perdre le fil de la discussion et tenter de répondre à la problématique que tu évoquais sur le mauvais goût de certaines de tes bières, que tu pourras lire partout que l'oxygène est le pire ennemi des bières fortement houblonnées. Il faut tout mettre en oeuvre pour limiter le contact avec l'oxygène de l'air après le dryhopping.
Je ne sais pas si j'aurais pu t'être utile mais voilà l'état de mes connaissances à cet instant.
Edit : tu évoquais que certaines brasseries montaient à 24 g/L de houblon. Cela m’intéresse beaucoup également, mais j'en suis venu à la conclusion que cela ne peut se faire qu'avec des techniques pointues et maîtrisées. Beaucoup oui, mais pas longtemps !
++