Ale Franco Belge ⇒ Ma première tout-grains, noire à l'arrache
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- Ch'ti nouveau
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
Il est intéressant de constater qu'il n'y a pas besoin d'une centrale nucléaire pour tenter de faire sa bière.
Cela dit, je suis curieux de savoir quel est ton taux de réussite par rapport au temps passé avec ce mode opératoire "système D".
Quoi qu'il en soit, tiens-nous au courant des résultats et bonne continuation !
Cela dit, je suis curieux de savoir quel est ton taux de réussite par rapport au temps passé avec ce mode opératoire "système D".
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- sioc
- Ch'ti nouveau
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
Bravo et merci pour ces compte-rendus !!
Je dois admettre que pour un débutant comme moi, il y a de quoi se mettre en confiance... si on arrive à des résultats en brassant à l'arrache comme ça, je vois pas pourquoi je n'arriverais pas à faire quelque chose de buvable en respectant un poil plus les techniques plus académiques
Encore merci pour la fraîcheur de tes idées et le culot de tes expériences, je pense vraiment qu'un peu d'anticonformisme ne peut apporter que du bien, mais malheureusement je suis encore trop désireux de réussir mes bières et de gagner en confiance pour oser ce genre de choses moi-même... du moins pour le moment !
Je dois admettre que pour un débutant comme moi, il y a de quoi se mettre en confiance... si on arrive à des résultats en brassant à l'arrache comme ça, je vois pas pourquoi je n'arriverais pas à faire quelque chose de buvable en respectant un poil plus les techniques plus académiques
Encore merci pour la fraîcheur de tes idées et le culot de tes expériences, je pense vraiment qu'un peu d'anticonformisme ne peut apporter que du bien, mais malheureusement je suis encore trop désireux de réussir mes bières et de gagner en confiance pour oser ce genre de choses moi-même... du moins pour le moment !
- Oliv
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
C'est marrant mais ma première "tout-grain" procédait à peu près de la même démarche :
On m'a donné du malt,
On m'a donné du houblon
J'ai de la farine de froment
J'ai un vieux moulin à café
Insh'Allah !
Et c'était très bon, pour qui aime les bombes hyper houblonnées gonflées à la testostérone parce que 50 g de Chinook frais (Merci Christophe) bouills pendant une heure pour 15 L, ça dépote ! Plus 15g de Casacade (re-merci Christophe) pendant 15 minutes ça en remet une bonne couche.
Depuis je reste dans cette optique que la bière ça se fait dans la cuisine même si ça fait râler ma douce, et qu'une contamination c'est pas si grave (surtout sur des petits volumes comme ça).
On m'a donné du malt,
On m'a donné du houblon
J'ai de la farine de froment
J'ai un vieux moulin à café
Insh'Allah !
Et c'était très bon, pour qui aime les bombes hyper houblonnées gonflées à la testostérone parce que 50 g de Chinook frais (Merci Christophe) bouills pendant une heure pour 15 L, ça dépote ! Plus 15g de Casacade (re-merci Christophe) pendant 15 minutes ça en remet une bonne couche.
Depuis je reste dans cette optique que la bière ça se fait dans la cuisine même si ça fait râler ma douce, et qu'une contamination c'est pas si grave (surtout sur des petits volumes comme ça).
"Aaaah, la la la la, on n'a pas des vies facile, hein, quand même !"
Jacques Trouvé
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
Ca y est, la dégustation est faite ! C'est pleinement réussi cette fois !
Une petite photo :
C'est un vrai pain liquide, un stout export pas sans rappeler la Guinness brassée sous licence au Cameroun. L'amertume y est cette fois, avec une quantité nettement plus importante de houblon je ne prenais pas de risque. Au goût ça ressemble bien aux 9 volts promis par la mesure au densitomètre avant le début de la fermentation. La mousse n'est pas mal. Comme prévu, j'ai bien fait de faire de la brune, parce que ce n'est pas du tout limpide (voir photo). C'est aussi parce que je n'ai pas mis la bière jeune en garde au frais comme je le fais d'habitude, ce qui permet de se débarrasser de l'essentiel des impuretés par simple floculation.
Au fait, la quantité réelle disponible : exactement 9 bouteilles de 33 cl, trois litres.
Au programme pour le prochain brassin : une bière plus claire, à faire en prenant le temps bien comme il faut (un mois de garde en cave fraîche dans des bidons d'eau minérale de 5l). Je vais tâcher pour cette fois d'optimiser les quantités en fonction de la taille de la cocotte minute 8l, et de faire une bière un peu moins forte, vers les 6,5 volts. Un rapide calcul m'indique qu'il me faudra, pour faire 10 litres de cette force, 2,4 kg de malt (une dizaine de verres-doseurs). Si ça tient dans la cocotte sans faire un épais gâteau, banco !
Une petite photo :
C'est un vrai pain liquide, un stout export pas sans rappeler la Guinness brassée sous licence au Cameroun. L'amertume y est cette fois, avec une quantité nettement plus importante de houblon je ne prenais pas de risque. Au goût ça ressemble bien aux 9 volts promis par la mesure au densitomètre avant le début de la fermentation. La mousse n'est pas mal. Comme prévu, j'ai bien fait de faire de la brune, parce que ce n'est pas du tout limpide (voir photo). C'est aussi parce que je n'ai pas mis la bière jeune en garde au frais comme je le fais d'habitude, ce qui permet de se débarrasser de l'essentiel des impuretés par simple floculation.
Au fait, la quantité réelle disponible : exactement 9 bouteilles de 33 cl, trois litres.
Au programme pour le prochain brassin : une bière plus claire, à faire en prenant le temps bien comme il faut (un mois de garde en cave fraîche dans des bidons d'eau minérale de 5l). Je vais tâcher pour cette fois d'optimiser les quantités en fonction de la taille de la cocotte minute 8l, et de faire une bière un peu moins forte, vers les 6,5 volts. Un rapide calcul m'indique qu'il me faudra, pour faire 10 litres de cette force, 2,4 kg de malt (une dizaine de verres-doseurs). Si ça tient dans la cocotte sans faire un épais gâteau, banco !
Dernière modification par Etienne le 16 nov. 2008 2:55, modifié 2 fois.
"La bière et la cacahouète, c'est le mouvement perpétuel mis à la portée de l'homme" (Jean-Claude Van Damme)
- Etienne
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
Au fait, vous ai-je parlé de mes recettes à la drêche ?
- sablés : trois jaunes d'oeufs, 250 g de farine 125 g de sucre, pincée de sel, 250 g de margarine et... autant de drêche que de farine, ce qui est plus ou moins facile à apprécier, sachant que même si on veut la peser, elle est mouillée. Bien mixer, et disposer en petits pâtés à cuire à 180°C pendant 20 minutes.
-pâte à pizza : farine, drêche, huile d'olive, sel et de l'eau tiède mesurés au pif, à balancer ensemble dans le mixeur à vitesse maximale, qu'on fait pétrir un bon bout de temps. Laisser reposer à température ambiante, et étaler avec beaucoup de souplesse du poignet.
Pour les sablés, le fait d'avoir une drêche de bière noire n'était pas gênant. Pour la pizza, c'est un peu étrange à voir, mais le goût est sympa.
- sablés : trois jaunes d'oeufs, 250 g de farine 125 g de sucre, pincée de sel, 250 g de margarine et... autant de drêche que de farine, ce qui est plus ou moins facile à apprécier, sachant que même si on veut la peser, elle est mouillée. Bien mixer, et disposer en petits pâtés à cuire à 180°C pendant 20 minutes.
-pâte à pizza : farine, drêche, huile d'olive, sel et de l'eau tiède mesurés au pif, à balancer ensemble dans le mixeur à vitesse maximale, qu'on fait pétrir un bon bout de temps. Laisser reposer à température ambiante, et étaler avec beaucoup de souplesse du poignet.
Pour les sablés, le fait d'avoir une drêche de bière noire n'était pas gênant. Pour la pizza, c'est un peu étrange à voir, mais le goût est sympa.
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Troisième brassin de l'arracheur de bonnes manières
Bon, ça commence à prendre tournure mon protocole. Je viens de passer le brassage d'une tentative de bière brune et non plus noire, que j'aurais voulu dans les 6,5 volts. La dunkles Weizen de mes rêves. Description complète :
1) Le samedi à 23 heures, j'ai "démoli" au moulin à café électrique mon malt, à savoir :
- 4 fois "riz 400 grammes" donc paraît-il 215 grammes de malt münich
- 3 fois "riz 400 grammes" de blé malté (probablement plus de 215 grammes, ça me paraît plus dense)
- 2 fois 215 grammes de malt caramel
Tout ceci donnant peu ou prou deux kilos de malt, moyenne assez foncée. J'ai mis ça à tremper dans un bol à punch avec une bouteille de 1,5 litres d'eau de source.
2) Le dimanche à 17 heures, on (j'ai recruté trois arpettes) a versé cette salade à froid dans la cocotte SEB (r) inox 8 litres, et là argh je découvre qu'un litre et demi ce n'était pas assez, il restait de larges quantités de malt qui n'avait pas trempé. A revoir pour la prochaine
3) J'ai ajouté de l'eau pour bien détremper cette fois. De l'eau sortant de la bouilloire, mais pas seulement et j'ai eu un peu de mal à atteindre le palier à 55°C que j'avais envie d'atteindre. Moralité, j'ai fini par monter la température sur ma plaque vitro, et je me suis retrouvé stabilisé plutôt à 58°C. On a fait un long palier de 45 minutes, puis une petite demi-heure à 63°C environ. Une cassure à 85°C pendant une dizaine de minutes, et c'est parti pour le plus pénible : le filtrage.
4) La passoire en fil posée en travers de mon fût de fermentation, on a versé la maïsche petit à petit. Une fois que l'essentiel du liquide est sorti, on presse la maïsche restante dans une presse à purée, pour exprimer tout ce qui est possible. Vache d'extraction ! C'est long et fatiguant, mais efficace et assez propre, surtout si je repense aux horreurs que j'avais faites avec mon sac à houblon la première fois. Bien entendu, il y a des morceaux qui tombent, mais ça sera refiltré lors des opérations ultérieures.
J'utilise un machin dans ce genre-là (le mien est en plastoc, pas en inox c'est trop cher pour moi)
5) Le rinçage des drêches : avec de l'eau bouillante, rinçage des drêches précédemment pressées. Le jus qui sort est très clair, même au pressage qui suit. Et oui, on ne s'est pas arrêtés en si bon chemin.
6) Ebullition (en filtrant donc au moment de reverser dans la cocotte), avec un bon 30 grammes de hallertau et autant de saaz, en cônes. Mon problème c'est que j'avais un tout petit peu plus que la cocotte minute à faire bouillir, et j'ai du attendre que ça réduise pour finir de tout verser. Ca m'a fait perdre un peut de temps, mais c'est ça le sport. Une bonne heure d'ébu dont tout compté, avec une partie qui aura moins longtemps travaillé, mais je ne pense pas que ça pose de gros problème. Mais après tout ça c'est à 99°C, ce foutu moût !
7) La cocotte posée dans l'évier qu'on remplir d'eau du réseau, qui est en ce moment à un petit 11°C. On remplit l'évier, et en touillant à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, après 5 petites minutes, il y a déjà une belle transmission de chaleur. Il est important de bien faire tourner l'eau de l'évier aussi ! Trois changement d'eau ainsi, et la température était bien en-dessous de 45°C.
Ensuite on verse toujours à travers la passoire, pour éliminer les cônes. J'ai ajouté une bouteille d'un litre et demi d'eau de source stockée au réfrigérateur, puis une bonne poignée de glaçons. Miracle : on est à 25°C, je peux mettre ma levure qui attendait du précédent brassin dans sa bouteille. Et j'ai peu ou prou dix litres : les huit de la cocotte qui était archi-pleine, et ce que j'ai ajouté pour refroidir.
9) Tout semble parfait. Vraiment ? Et bin non, la densité est à 1070. Il y a une nouille dans ce moût ! A votre avis chers brasseurs émérites, je laisse cela ainsi, ou j'ajoute une bouteille d'eau de source (ou même deux) pour éviter d'avoir une bière trop concentrée ? J'ai un peu peur d'avoir le même problème de mesure de densité que la toute première fois, où le densitomètre me promettait 1045 alors que je ne les avais évidemment pas. Qu'en pensez-vous ?
1) Le samedi à 23 heures, j'ai "démoli" au moulin à café électrique mon malt, à savoir :
- 4 fois "riz 400 grammes" donc paraît-il 215 grammes de malt münich
- 3 fois "riz 400 grammes" de blé malté (probablement plus de 215 grammes, ça me paraît plus dense)
- 2 fois 215 grammes de malt caramel
Tout ceci donnant peu ou prou deux kilos de malt, moyenne assez foncée. J'ai mis ça à tremper dans un bol à punch avec une bouteille de 1,5 litres d'eau de source.
2) Le dimanche à 17 heures, on (j'ai recruté trois arpettes) a versé cette salade à froid dans la cocotte SEB (r) inox 8 litres, et là argh je découvre qu'un litre et demi ce n'était pas assez, il restait de larges quantités de malt qui n'avait pas trempé. A revoir pour la prochaine
3) J'ai ajouté de l'eau pour bien détremper cette fois. De l'eau sortant de la bouilloire, mais pas seulement et j'ai eu un peu de mal à atteindre le palier à 55°C que j'avais envie d'atteindre. Moralité, j'ai fini par monter la température sur ma plaque vitro, et je me suis retrouvé stabilisé plutôt à 58°C. On a fait un long palier de 45 minutes, puis une petite demi-heure à 63°C environ. Une cassure à 85°C pendant une dizaine de minutes, et c'est parti pour le plus pénible : le filtrage.
4) La passoire en fil posée en travers de mon fût de fermentation, on a versé la maïsche petit à petit. Une fois que l'essentiel du liquide est sorti, on presse la maïsche restante dans une presse à purée, pour exprimer tout ce qui est possible. Vache d'extraction ! C'est long et fatiguant, mais efficace et assez propre, surtout si je repense aux horreurs que j'avais faites avec mon sac à houblon la première fois. Bien entendu, il y a des morceaux qui tombent, mais ça sera refiltré lors des opérations ultérieures.
J'utilise un machin dans ce genre-là (le mien est en plastoc, pas en inox c'est trop cher pour moi)
5) Le rinçage des drêches : avec de l'eau bouillante, rinçage des drêches précédemment pressées. Le jus qui sort est très clair, même au pressage qui suit. Et oui, on ne s'est pas arrêtés en si bon chemin.
6) Ebullition (en filtrant donc au moment de reverser dans la cocotte), avec un bon 30 grammes de hallertau et autant de saaz, en cônes. Mon problème c'est que j'avais un tout petit peu plus que la cocotte minute à faire bouillir, et j'ai du attendre que ça réduise pour finir de tout verser. Ca m'a fait perdre un peut de temps, mais c'est ça le sport. Une bonne heure d'ébu dont tout compté, avec une partie qui aura moins longtemps travaillé, mais je ne pense pas que ça pose de gros problème. Mais après tout ça c'est à 99°C, ce foutu moût !
7) La cocotte posée dans l'évier qu'on remplir d'eau du réseau, qui est en ce moment à un petit 11°C. On remplit l'évier, et en touillant à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, après 5 petites minutes, il y a déjà une belle transmission de chaleur. Il est important de bien faire tourner l'eau de l'évier aussi ! Trois changement d'eau ainsi, et la température était bien en-dessous de 45°C.
Ensuite on verse toujours à travers la passoire, pour éliminer les cônes. J'ai ajouté une bouteille d'un litre et demi d'eau de source stockée au réfrigérateur, puis une bonne poignée de glaçons. Miracle : on est à 25°C, je peux mettre ma levure qui attendait du précédent brassin dans sa bouteille. Et j'ai peu ou prou dix litres : les huit de la cocotte qui était archi-pleine, et ce que j'ai ajouté pour refroidir.
9) Tout semble parfait. Vraiment ? Et bin non, la densité est à 1070. Il y a une nouille dans ce moût ! A votre avis chers brasseurs émérites, je laisse cela ainsi, ou j'ajoute une bouteille d'eau de source (ou même deux) pour éviter d'avoir une bière trop concentrée ? J'ai un peu peur d'avoir le même problème de mesure de densité que la toute première fois, où le densitomètre me promettait 1045 alors que je ne les avais évidemment pas. Qu'en pensez-vous ?
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Re: Troisième brassin de l'arracheur de bonnes manières
Salut étienne,
Sinon, tu risques pas grand chose à rajouter une bouteille d'eau pour ajuster ta densité.
Philippe
y-a 2 bonnes années que j'ai pété ma balance, depuis j'utilise la même technique.Etienne a écrit : - 4 fois "riz 400 grammes" donc paraît-il 215 grammes de malt münich
- 3 fois "riz 400 grammes" de blé malté (probablement plus de 215 grammes, ça me paraît plus dense)
- 2 fois 215 grammes de malt caramel
Sinon, tu risques pas grand chose à rajouter une bouteille d'eau pour ajuster ta densité.
Philippe
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
et bien là on peut dire que le système D est à son maximum
Vous avez mis combien de temps à filtrer avec le passe purée ?
Pas de problème pour diluer le moût, ça peut aussi être une solution pour arriver à faire un brassin plus grand si tu as une petite casserole.
Si ta densité est importante vérifie ta recette et pour combien de litres elle est donnée.
Pour 1070 ça te fait environ 7,5% au final.
Vous avez mis combien de temps à filtrer avec le passe purée ?
Pas de problème pour diluer le moût, ça peut aussi être une solution pour arriver à faire un brassin plus grand si tu as une petite casserole.
Si ta densité est importante vérifie ta recette et pour combien de litres elle est donnée.
Pour 1070 ça te fait environ 7,5% au final.
Le site du Nain : http://univers-biere.net
- Etienne
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Re: Ma première tout-grains, noire à l'arrache
Recette ? Quelle recette ?Le nain brasseur a écrit :Si ta densité est importante vérifie ta recette et pour combien de litres elle est donnée.
Mon densitomètre met 11 volts en face de 1070. Qui dois-je croire ?Le nain brasseur a écrit :Pour 1070 ça te fait environ 7,5% au final.
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